Manifestement votif, le mobilier de Glozel est sans grand rapport avec les bons instruments qui constituent l'ordinaire des découvertes préhistoriques. L'obstination à soumettre les collections glozéliennes aux catégories de la typologie industrielle, principal fondement de l'identification archéologique en préhistoire, est d'ailleurs responsable pour une large part de l'impasse où se trouve Glozel aujourd'hui encore.
         En revanche, ce mobilier s'envisage fort bien sous l'angle du travail artistique. Il prend, à Glozel, deux formes principales : le travail plastique de l'argile crue et la gravure et sculpture de l'os et de la pierre.
         Le travail de l'argile consiste en incisions, modelages et surmodelages. Les motifs les plus fréquents sont le visage sans bouche, présent à la fois sur les urnes à visage et certaines idoles sexuées, des signes surmodelés, cornus et serpentiformes, des cupules, des incisions.

Le travail de l'os et de la pierre est essentiellement représenté par des gravures pour la pierre, des gravures et sculptures pour l'os. Les motifs sont surtout animaux (cervidés, caprinés, équidés, félins). On trouve quelques figurations humaines et végétales.