Glozel : les experts impliqués dans l'affaire

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Edmond Bayle

Licencié ès sciences, Edmond Bayle directeur du service de l'Identité judiciaire, est commis fin février 1928 par Jules Python, juge d'instruction de Moulins, afin de procéder à l'analyse des objets et échantillons prélevés quelques jours plus tôt lors d'une perquisition à Glozel. Il rend une première partie de son rapport en mai 1929 portant sur quelques pièces de céramique, rapport qui dénie toute ancienneté aux objets étudiés. Le 16 septembre 1929, il est assassiné par Joseph-Emile Philipponet qui se disait lésé par une de ses expertises. En mai 1930, ses successeurs remettent au juge d'instruction la fin du rapport portant sur les mobiliers lithique et osseux. Après la mort de Bayle, le service de l'Identité judiciaire subit un profond remaniement, visant notamment à en soumettre les travaux à une commission de contrôle scientifique.

 

Harry Söderman

Docteur ès sciences, Harry Söderman, devenu plus tard directeur de l'Institut international de police technique de Suède, puis rapporteur général de la Commission de Police internationale, fait partie du Comité d'Etudes en avril 1928. Il est alors assistant au Laboratoire de Police technique de Lyon dirigé par Edmond Locard. Il est à ce titre l'auteur de diverses analyses qui contribuent à authentifier les découvertes de Glozel. Il procède notamment à une étude dactyloscopique d'empreintes relevées sur des objets d'argile cuite. Il raconte sa participation à l'affaire de Glozel dans un chapitre de Policeman's lot, paru en 1956, année de sa mort, et traduit en français sous le titre Quarante ans de police internationale.

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